Bien qu’ils aient été créés dans les années 1960, depuis le 1er janvier 2016, date d’entrée en vigueur de la loi pour l’adaptation de la société au vieillissement (ASV), les résidences sont aujourd’hui appelées « autonomie des résidences ». Ce changement de nom s’accompagne d’un renforcement du rôle de ces structures dans la prévention de la perte d’autonomie.
Solution alternative entre le soutien à domicile et l’accueil en maison de retraite, les résidences indépendantes attirent de plus en plus de personnes âgées autonomes avec un nouveau projet de vie (recherche d’un milieu de vie sécurisé, confortable et convivial, services communautaires, prévention de l’isolement…). Ils ont la particularité d’appartenir à la fois au domaine du logement social et au domaine des institutions sociales et médico-sociales.
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Aujourd’hui, leur nombre est estimé à 2 200, soit 110 000 places d’hébergement réparties dans toute la France.
À qui sont-ils destinés ? Quels sont les critères d’admission ? Comment fonctionnent les résidences autonomes ? Combien cela coûte-t-il ? À quelle aide publique devriez-vous prétendre ? Nous vous expliquons tout.
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Qu’est-ce qu’une résidence autonome ?
Définition
résidences-autonomie sont des établissements résidentiels pour personnes âgées (EHPA) dédiés aux personnes âgées autonomes, autorisés par le conseil départemental. Les Ils constituent une formule alternative entre le soutien à domicile et le logement collectif pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Les résidences autonomes constituent une solution intéressante, notamment lorsque :
- le logement pour personnes âgées n’est pas adapté au vieillissement ou à l’hiver/au froid
- la personne âgée vit seule et se sent isolée
- le retraité autonome veut être plus proche de ses enfants
- le logement est loin des commerces et des services essentiels.
La particularité des résidences autonomes est de permettre une vie autonome dans un cadre sécurisé . Ils sont en fait la plupart souvent conçus pour prévenir les risques de chute et faciliter la vie quotidienne des personnes âgées. En outre, les personnes âgées peuvent emménager avec leurs propres meubles et la plupart des résidences indépendantes disposent d’un coin cuisine où les résidents peuvent préparer leurs propres repas.
Les services offerts par les résidences indépendantes
La loi ASV* a défini une liste d’avantages minimaux à fournir aux personnes vivant dans des résidences indépendantes :
- La gestion administrative de l’ensemble du séjour (inventaire, contrat de séjour)
- La mise à disposition d’un logement privé avec la possibilité de configurer le téléphone et de recevoir la télévision
- Mise à disposition et entretien d’espaces collectifs
- Accès à une offre d’actions collectives ou individuelles pour éviter la perte d’autonomie
- Accès à un service de traiteur et de blanchisserie
- Accès à Internet au moins dans une partie de l’autonomie de la résidence
- Accès à un dispositif de sécurité fournissant au résident une assistance et un moyen de se déclarer 24 heures sur 24
- Accès aux animations et aux activités organisées dans les locaux et organisation d’activités de plein air.
De plus, les résidences indépendantes ne sont pas médicalisées et ne sont donc généralement pas adaptées aux personnes âgées dépendantes ou même en perte d’autonomie. Les soins médicaux et infirmiers sont dispensés par des médecins privés et/ou des services de soins infirmiers à domicile (ASSIAD).
Pourquoi est-ce bon de vivre dans une résidence autonome ?
Vivre dans une résidence autonome vous permet de :
- Continuez à vivre de manière totalement indépendante
- Bénéficiez d’un environnement plus adapté et sécurisé
- Utilisez des services collectifs tels que la restauration, le nettoyage ou les divertissements
- Avoir un loyer modéré.
En outre, les résidences indépendantes sont souvent construites à proximité des commerces, des transports et des services. Comme le dit Monique, 87 ans, l’autonomie de résidence, c’est « être chez soi et se faire chez vous en toute sécurité »
Résidences autonomes et résidences avec services, proches mais pas d’amalgame !
Les résidences autonomes sont des établissements destinés aux personnes à revenus limités. L’appartement est proposé à la location et le loyer des résidences en autonomie est inférieur à celui des services de la résidence, dont le logement peut souvent être acheté.
Les services offerts dans les résidences hôtelières peuvent être plus luxueux que dans les résidences indépendantes. Il y a souvent une salle de sport ou une piscine, où des activités telles que la balnéothérapie seront proposées.
Une autre différence réside dans le fait que les résidences hôtelières sont soumises à l’accord de l’industrie de l’hôtellerie et de la restauration et non à celui de l’hospitalisation, des soins, des soins et de la curation/hospitalisation privée à but non lucratif.
Les critères d’admission à l’autonomie de résidence (logement à domicile) sont les suivants :
- être âgé de 60 ans ou plus,
- Soyez autonome (RGI 5 ou 6) ou semi-autonome (RGI 4 — si la structure fonctionne avec un SSIAD ou un centre de santé).
Également à mi-chemin entre le soutien à domicile et les maisons de retraite médicalisées, les résidences pour personnes âgées s’adressent à un public de personnes âgées autonomes et dynamiques qui souhaitent ne pas être isolées (suite à l’éloignement de leur famille, au décès de leur conjoint ou à l’apparition de signes de fragilité nécessitant environnement plus rassurant). Ils ne sont généralement pas médicalisés mais sont équipés de divers dispositifs, par example pour la prévention des chutes, et disposent le plus souvent d’un service d’accueil et d’un dispositif d’appel d’urgence.
Vivre dans une résidence hôtelière offre certains avantages, d’où leur démocratisation au cours des dernières années. Par exemple, ils offrent la possibilité de continuer à vivre de façon autonome, de bénéficier d’un environnement plus sécurisé ou d’utiliser des services collectifs. Il y avait 728 résidences pour personnes âgées en 2018 en France ( source : Annuaire des Silver Economy 2019) mais la France n’est pas le seul pays à développer le concept puisque 4 % des personnes âgées vivent dans des résidences au Royaume-Uni et plus de 7 % au Québec.
A noter : sous certaines conditions, les anciens logements peuvent accueillir des personnes relevant des RGI 1, 2 et 3 (dans la limite de 15 % des occupants) et de la RGI 4.
Quels sont les coûts et le financement du logement dans des résidences indépendantes
Selon le type d’établissement choisi (associatif ou public), le dossier d’admission doit être collecté directement auprès de la résidence ou auprès du CCAS si la résidence autonome est gérée par la ville. Le coût des loyers est donc modéré (entre 400 et 1 000€).
Le ministère de la Solidarité et de la Santé a mis en place un portail en ligne pour connaître les coûts facturés par les différentes résidences-autonomie, notez que le tarif est ventilé en différentes parties :
- loyer ou redevance
- frais de location
- les coûts liés à l’obligation
- services les coûts liés aux services optionnels.
L’autonomie de résidence : comment bien la choisir et quelle aide à réclamer ?
Le choix d’une résidence indépendante dépend de plusieurs points : votre état de santé ou celui de votre proche âgé, votre situation familiale, votre situation géographique, vos revenus… Dans la mesure du possible, choisissez une résidence proche de l’endroit où vivent vos enfants ou proche de votre ancienne maison pour garder vos habitudes, recevoir une visite d’amis ou de votre conjoint.
Ensuite, n’hésitez pas à étudier les caractéristiques de l’établissement,
pour déterminer quels services sont inclus dans le prix affiché et les « options » facturées en sus. Une fois votre sélection affinée, il est important de visiter plusieurs résidences d’autonomie et d’y revenir à différents moments de la journée (midi, matin, soir…), l’objectif étant de s’imprégner de l’atmosphère qui se dégage des lieux et de voir si elle vous convient. Il est essentiel de ressentir un certain bien-être en visitant les lieux avant d’y vivre.
Les résidents des résidences indépendantes ont la possibilité de bénéficier de :
- APA (allocation d’autonomie personnalisée) à domicile
- APL (aide au logement)
- ASH (aide sociale pour le logement) si la résidence indépendante a le droit de recevoir des bénéficiaires de l’aide sociale pour le logement.
Pour en savoir plus sur ces sujets, lisez l’article sur l’ABS.
Un objectif : prévenir la perte d’autonomie
De plus en plus de résidences indépendantes, ainsi que de résidences avec assistance, cherchent à prévenir le vieillissement cognitif et l’entrée en dépendance de leurs habitants en assurant leur bonne santé mentale par la stimulation intellectuelle.
Tous en Tandem propose donc des services favorisant la stimulation des fonctions cognitives et surtout permettant le maintien des liens sociaux. Selon Alexandra de Saivre, « pour prévenir le vieillissement cognitif, la drogue les solutions ne sont pas la panacée mais d’autres solutions alternatives sont florissantes, comme l’offre Tous en Tandem, qui renforce le lien social, essentiel pour mieux vieillir et qui réduit l’isolement, facteur de sevrage et de dépression conscient ou non. Une bonne santé cognitive a autant d’impact sur le vieillissement qu’une bonne santé physique. » Jacqueline, 89 ans (lors d’une animation Tous en Tandem au sein du Cogedim Club) a déclaré : « Si j’avais le choix entre une bonne santé physique ou cognitive, je choisirais certainement un cerveau qui fonctionne !
» Activités culturelles All in Tandem
La loi ASV* a également créé un « package d’autonomie » attribué aux résidences d’autonomie afin qu’elles organisent des actions visant à prévenir la perte d’autonomie : le maintien ou le maintien des facultés physiques, cognitives, sensorielles, motrices et psychiques nutrition, diététique, mémoire, sommeil, activités physiques et sportives, l’équilibre et la prévention des chutes, l’identification et la prévention des difficultés sociales et l’isolement social, le développement des liens sociaux et de la citoyenneté, l’information et les conseils en matière de prévention en matière de santé et d’hygiène, la sensibilisation à la sécurité du cadre de vie et l’identification des fragilités.
Ces actions préventives peuvent être individuelles ou collectives. Ce financement, fourni par le conseil départemental, leur permet de rémunérer du personnel ou des intervenants externes chargés de mettre en place des actions préventives ou d’accueillir un jeune en service civique à titre de soutien au sein de la structure.
Ces solutions font partie intégrante des nouvelles formes de logement qui fleurissent dans toute la France en tant qu’alternative aux maisons de retraite. Pour tout savoir sur les autres formes d’habitat, n’hésitez pas à lire l’article suivant.
* Loi ASV : Loi d’adaptation de la société au vieillissement.