Les préparatifs d’un événement tel que des obsèques ne sont pas une mince affaire, les dépenses seront également au rendez-vous. En plus de cela, la réalisation d’un événement demande une bonne organisation. Pour l’organisation d’une obsèques, quelles sont les choses à savoir ?
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Comment organiser des obsèques ?
Dans une famille, beaucoup d’événements peuvent survenir, les fêtes d’anniversaire, mariage, et des événements religieux. Il en va de même pour les événements tristes comme la mort d’un proche ou d’un membre de la famille. Quand vous êtes confronté au décès d’une personne proche, vous devez passer à l’organisation de ses obsèques. Il faut être bien accompagné et bien organisé pour éviter de surajouter votre douleur par les contraintes durant la préparation des obsèques.
C’est aux membres proches de la famille de choisir le type de funérailles à organiser (crémation, cérémonie religieuse ou civile, etc.) si le défunt n’a pas pu exprimer ses volontés. Beaucoup de personnes font appel à des services privés dédiés aux obsèques, cela permet de faciliter l’organisation. Vous pouvez vous renseigner auprès des agences de services pour en savoir plus.
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Crémation ou inhumation : comment procéder ?
Il y a une durée à respecter dans la crémation et l’inhumation ou la mise en terre. Selon la réglementation, la crémation doit être effectuée en 24 h au minimum et 6 jours au maximum après le jour du décès. Il ne faut pas le faire pendant les jours fériés et le dimanche. Vous êtes libre de choisir le lieu d’inhumation. Elle peut être effectuée dans un cimetière ou au domicile du défunt.
La famille de la personne décédée peut également faire l’inhumation dans le terrain communal. Vous pouvez choisir entre la concession temporaire ou perpétuelle, elle peut durer de 5 à 30 ans.
Le dépôt et la dispersion de cendres
Seule la mairie donne l’autorisation pour effectuer la crémation. Le crématorium est le seul endroit pour effectuer la crémation. Concernant le devenir des cendres, dispersé ou conservé, c’est aux membres de la famille de décider si le défunt n’a pas exprimé sa volonté. La dispersion de cendres peut être réalisée dans un cimetière, dans la nature, dans la mer, mais hors des milieux publics.
Si vous choisissez de conserver les cendres, il est possible de choisir entre ces trois solutions. Vous pouvez les déposer soit dans un caveau, soit sur un monument funéraire, soit dans une sépulture. Selon les réglementations sur les frais funéraires, c’est aux héritiers de les payer.
Les différents types de cercueils et d’urnes funéraires
Le choix du cercueil ou de l’urne funéraire est une étape importante dans la planification des obsèques. Il existe différents types de cercueils, en fonction des matériaux utilisés et des finitions. Les modèles traditionnels sont en bois massif, avec une finition vernie ou cirée. Des modèles plus modernes sont aussi disponibles sur le marché, tels que les cercueils en carton écologiques.
Les urnes funéraires peuvent être choisies selon les mêmes critères que les cercueils. Cela signifie qu’il faut bien noter que certains cimetières exigent l’utilisation d’un type spécifique de cercueil ou d’urne funéraire afin de respecter leurs règles et réglementations internes. Dans ce cas, il est capital de bien se renseigner auprès du cimetière choisi avant toute décision.
Il faut garder à l’esprit que le coût varie considérablement selon le type de produit choisi. Les familles qui cherchent à économiser tout en préservant la qualité peuvent opter pour un modèle moins onéreux sans sacrifier leur dignité ni celle du défunt.
Les formalités administratives à effectuer lors d’un décès
En plus de la planification des funérailles, il y a plusieurs démarches administratives à effectuer lorsqu’un être cher décède. Pensez à bien contacter un médecin pour qu’il établisse un certificat de décès. Ce document est essentiel dans les diverses procédures administratives qui suivront.
La famille doit se rendre à la mairie pour déclarer le décès et obtenir l’acte de décès. Cette formalité peut aussi être effectuée par une entreprise de pompes funèbres comme cela est souvent proposé dans les forfaits obsèques.
La sécurité sociale ainsi que la mutuelle du défunt doivent être informées rapidement afin d’éviter tout paiement indu ou toute erreur administrative. Les organismes sociaux peuvent aider à prendre en charge certains frais liés aux obsèques selon les ressources financières et réglementaires.
Si le défunt était propriétaire immobilier, alors son notaire doit aussi être contacté afin qu’il puisse transmettre les informations nécessaires concernant sa succession (s’il en avait désigné une).
Si vous êtes proche du défunt ou simplement voulez lui faire vos adieux avant son inhumation/crémation, sachez que depuis peu il existe des services tels que l’exposition virtuelle sur internet qui permettent une dernière rencontre avec nos êtres chers pour ceux qui n’ont pu assister aux funérailles physiquement.
Les différentes options pour la cérémonie d’adieu : religieuse, civile ou laïque
La cérémonie d’adieu est un moment important pour rendre hommage à la personne décédée. Il existe différentes options selon les convictions et les choix du défunt ou de sa famille.
La cérémonie religieuse est souvent choisie par les personnes ayant des convictions religieuses fortes ou s’il en a fait part de son vivant. Elle peut se dérouler dans une église, une mosquée, une synagogue ou tout autre lieu de culte approprié.
Pour ceux qui ne sont pas pratiquants ou n’ont pas de religion particulière, il existe la cérémonie civile. Elle peut être organisée dans un bâtiment public tel qu’une mairie (pour le mariage civil), mais aussi lors d’un enterrement civil. Cette option permet aux proches de dire au revoir selon leurs propres croyances et philosophies.
Il y a aussi l’option laïque, qui fait partie des alternatives proposées pour répondre aux attentes particulières des familles qui souhaitent organiser une cérémonie personnalisée. Là encore, elle permettra aux proches ainsi qu’à la famille du défunt d’honorer sa mémoire comme bon leur semble sans considération ni contrainte imposées par quelque autorité que ce soit.
Certains préfèrent opter pour plusieurs formules afin que chacun puisse trouver un sens et avoir une place dans cette ultime étape collective.
Comment choisir le lieu de repos du défunt : caveau familial, columbarium ou jardin du souvenir
Le choix du lieu de repos est une étape importante dans l’organisation des obsèques. Il existe plusieurs options en fonction des souhaits et des besoins de la famille.
Le caveau familial est souvent choisi par les familles ayant un terrain ou une propriété familiale. C’est un lieu qui permet d’accueillir le corps du défunt ainsi que ceux de ses proches, dans un espace privé pour se recueillir en toute intimité.
En revanche, si la famille ne dispose pas d’un tel emplacement, il est possible d’opter pour le columbarium, aussi appelé ‘colombarium’ ou ‘niche cinéraire‘. Ce dernier peut être situé au sein même du cimetière, offrant ainsi aux proches un endroit où rendre hommage à leur disparu et passer du temps en sa présence.
Il existe aussi le jardin du souvenir, ce lieu convient particulièrement aux personnes souhaitant une dispersion décente des cendres mais dont elles ne savent pas où ni comment effectuer cette opération. Le jardin comporte généralement une stèle portant l’identité complète de la personne décédée avec son nom gravé sur celle-ci et quelques épitaphes personnels (‘À notre papa adoré’, etc.) accompagnés souvent d’une photo poignante ajoutée à titre décoratif sur la stèle.
Toutefois, avant de faire votre choix concernant le lieu final de repos pour votre proche décédé(e), il faudra tenir compte non seulement des préférences personnelles mais aussi vérifier auprès des autorités locales si ce type de tombe est autorisé et disponible près de chez vous.