Si la HAD est en hausse, notamment par l’action combinée de la réduction du nombre de lits d’hôpitaux et du vieillissement de la population, ce mode d’hospitalisation ne date pas d’hier, puisque le premier établissement de HAD a été fondé en 1957 (au sein de l’AP-HP), et il a déjà été légalement reconnu depuis un demi-siècle (via l’hôpital de droit le 30 décembre 1970).
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Avec Cécile Ropero, responsable de la coopération stratégique et de la communication à l’ASDR (Home Care Association à la Réunion)
1- Qu’est-ce que la HAD ?
« Le TSA est une hospitalisation à domicile. A priori, tout est dans le titre : c’est l’hôpital à domicile. Cela permet à une personne quittant l’hôpital de pouvoir rentrer chez elle et de bénéficier de soins : s’il n’y a pas de médecin en permanence au domicile de la personne, il est néanmoins possible de recevoir des soins 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, d’une qualité aussi élevée que celle de l’hôpital. Vous pouvez faire appel à des professionnels que vous connaissez, être entouré par votre famille dans un endroit plus confortable et probablement plus approprié qu’un hôpital, qui est censé être un endroit où vous entrez et sortez rapidement, et non un endroit où vivre. »
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2- Qui peut bénéficier d’un HAD ?
L’hospitalisation à domicile est accessible à tous, sans critère d’âge. Elle peut avoir lieu au domicile des personnes, ainsi que dans leur lieu de résidence (EHPAD, établissement social ou médico-social).
« La HAD est effectuée sur prescription médicale, il existe donc des critères d’éligibilité. Il doit être cohérent, que vous soyez dans une situation suffisamment aiguë, chronique ou grave pour qu’il s’agisse d’une hospitalisation et non de soins infirmiers, mais qu’elle ne soit pas trop lourde non plus, qu’elle nécessite une hospitalisation avec hébergement dans un établissement de santé. »
Ainsi, en 2019, 122 000 patients ont bénéficié d’une hospitalisation à domicile en France. À l’ASDR, en 2018, les soins palliatifs représentent 50 % des soins. Près de 30 % concernent des plaies le traitement et la guérison, et 10 % sont destinés aux soins infirmiers intensifs.
La HAD peut être prescrite dans le traitement du diabète, de l’insuffisance cardiaque, des maladies neurodégénératives (maladie de Parkinson, Alzheimer, démence à corps de Lewy, démence frontale, etc.), de la dénutrition, de la rééducation (orthopédique, neurologique, etc.), dans le cadre des soins palliatifs, des pathologies provoquant des douleurs (thérapeutiques éducation, aide, médication, etc.), les accidents vasculaires cérébraux (accidents vasculaires cérébraux), l’arthrose et l’ostéoporose, les troubles de la marche, les chutes et fractures du col du fémur, les troubles de la continence, l’état végétatif chronique, les cancers, et, plus généralement, toutes les pathologies rencontrées chez les personnes âgées.
« Nous intervenons à un moment bien particulier, qui peut parfois mettre en lumière des situations de plus en plus globales, et je le constate de plus en plus fréquemment. Il est assez rare qu’un patient vienne pour un problème particulier qui n’implique pas un problème qui ne semble pas avoir grand-chose à voir avec la THA au départ, c’est pourquoi nous avons des travailleurs sociaux en particulier. »
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3- Comment configurer un HAD ?
Les personnes autorisées à mettre en place une hospitalisation à domicile sont le médecin de l’hôpital, le médecin traitant chargé de vos soins et l’équipe de coordination du HAD
« Le médecin coordinateur de la HAD établit un projet thérapeutique avec le médecin prescripteur et le médecin traitant, puis une évaluation est effectuée chez le patient : il doit y avoir un minimum de sécurité à la maison, qu’il y a de l’eau, de l’électricité, que c’est sûr, que la personne n’est pas seule : Si, à nuit, il y a un situation, il y a quelqu’un qui doit être en mesure de tirer la sonnette d’alarme.
L’infirmier se rend donc au domicile, rencontre le patient et sa famille, pour savoir s’il a compris ce qu’est la HAD, s’il est prêt à être traité dans ce contexte, et s’il dispose déjà d’une équipe soignante Primaire : à l’ASDR, nous avons choisi de travailler avec l’équipe soignante du patient (soins infirmiers à domicile, médecin, services à la personne) déjà en place avant leur hospitalisation, afin qu’ils restent chez des professionnels qu’ils connaissent et des professionnels qui connaissent le patient.
Nous sommes conscients que la prescription de HAD, effectuée par un médecin, peut faire suite à une alerte donnée par une infirmière ou une assistance sociale, car nous ne sommes pas seulement dans les soins, mais dans le soutien global du patient et de la famille. »
4- Quel est le coût d’un HAD ?
L’ hospitalisation à domicile est couverte par l’assurance maladie au même titre qu’une hospitalisation classique, que ce soit pour la prestation de soins médicaux et paramédicaux ou l’équipement de la maison (lit médicalisé, etc.). La différence réside dans le coût du forfait hospitalier, ce qui n’est pas nécessairement le cas dans le cas d’un TSA.
5- Où puis-je me renseigner ?
Pour obtenir des informations sur vos droits, des conseils professionnels ou un soutien dans vos démarches :
Trouvez une structure HAD dans votre région À propos de Cécile Ropero :
Dans le cadre de ses études en aménagement du territoire, Cécile Ropero est appelée à effectuer un stage à l’ARH du Languedoc-Roussillon.
« Ce qui était intéressant, c’est de pouvoir bénéficier à la santé de tout ce que nous pouvons avoir en termes d’aménagement du territoire, que ce soit sur l’outil cartographique, mais aussi sur la prospection et de pouvoir notamment – tel était le but de mon stage – anticiper les besoins de soins au cours des 10 prochaines années. J’ai travaillé avec l’URCAM à l’époque pour créer un indicateur (que nous avions appelé indicateur du besoin de soins) qui combinait la précarité, la mortalité et la morbidité des différents départements et communes du Languedoc-Roussillon, afin de pouvoir identifier les zones qui nécessiteraient un grand besoin de soins au cours des 10 prochaines années compte tenu de l’évolution de la population. Il s’agissait d’un travail de prospection, d’anticipation des besoins pour fournir un outil d’aide à la décision dans la planification future des soins, dans le cadre de projets de soins régionaux. Mon superviseur de stage, à la fois médecin DIM (garant de la collecte des données de santé et de la qualité de la codification, et veille à la confidentialité des données des patients) et géographe de santé. C’est avec lui que j’ai appris la complémentarité des perspectives et l’intérêt potentiel d’utiliser des outils d’aménagement du territoire au profit de la santé.
C’est grâce à cette clé que je suis entré dans le secteur de la santé et que j’ai pu constater l’intérêt de fournir à ce secteur des outils traditionnellement utilisés dans l’aménagement du territoire.
Même s’il y a des formations sur ces sujets, j’ai eu un regard un peu décalé et c’était assez complémentaire à ce que le stage des superviseurs proposés, qui étaient médecins, moi qui ne l’était pas et qui était plus en contact avec le fonctionnement des départements, via une entreprise junior que nous avions créée en master, sous contrat avec le département de l’Isère, ce qui nous permet de découvrir comment nous travaillons avec les élus (comment les concerner, comment rendre l’information acceptable, intéressante, montrer l’utilité d’utiliser de tels outils, qui n’étaient pas nécessairement des outils traditionnels). »